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          Afrique NOIRE,  
 dominations et esclavages  [ 7 ] 

 TAKROUR, VIe - XIIIe siècles 

                                               

Parade des lions au Carnaval de Dakar

 

Aussi loin qu'on peut remonter dans l'histoire connue du Takrur (Takrour, Terkrur, Tekrour), à cheval sur le Sénégal et la Mauritanie, dans la région de  Fouta-Toro (Fuuta Tooro), dit Fouta ("groupe d'hommes" en peul), on trouve de quoi alimenter notre sujet, puisqu'on trouve l'existence des Jaa Ogo (Jaa Oogo, Dia Ogo, Dya Ogo). Qu'ils soient compris, selon la tradition orale comme "maître d'Ogo" (Baba Gangué, dans Ba, 2017), "maître des terres du village d'Ogo"  (Delafosse, in Soh, 1913),  ou encore "maître du fer", car "ogo" est toujours le nom donné au fer par les forgerons du Fouta (Chavane, 1985), c'est bien du pouvoir d'un seul ou de quelques uns dont il s'agit, qui ont "la maîtrise, la détention ou l'exercice d'un droit sur la région concernée" (Kyburz, 1997)

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Ces maîtres du Tekrour  sont du Ve au Xe siècle à la tête d'un "État forgeron" (et aussi du Namadirou/ Namandiru, dit-on, plus au sud),  organisé en une société encore une fois très hiérarchisée, qui n'articule les groupes sociaux qu'en fonction de leurs liens de dépendance (Ba, 2002 ; 2017),  nous y reviendrons plus loin.   Les titres revendiqués par les descendants des premiers Jaa Ogo (vers les Ve-Xe siècles) sont tout aussi parlants sur l'appropriation de l'espace (et partant de ceux qui occupent cet espace) par ceux qui détiennent le pouvoir. Ils sont jogomay (du peul "jog", tenir), et le jogomayo est "celui qui tient le fleuve",  le jogodow "celui qui tient le haut". 

ogo   :  "L'autre élément constitutif de Jaa Oogo est une racine 'oog- indiquant l'extraction (ooga, extraire du sol ; oogirde, filon, mine ; oogirgal, instrument servant à extraire ; oogo, extraction du minerai). La tradition orale associe l'introduction de la métallurgie (réduction du minerai) à la dynastie des Jaa Oogo et des données archéologiques récentes confirment l'existence d'une importante activité métallurgique dans la vallée du Sénégal, au cours du premier millénaire de notre ère" (Kyburz, 1997)

Namandiru   :  L’histoire du royaume de Namandiru est très mal connue. On sait que la région a été conquise par le Jolof au XVe siècle et par Koli Teηgella (Koly Tenguela) au début du XVIème siècle, personnage peut-être mythique qui fonda la dynastie peule des Denianke qui allait régner trois siècles sur le Fuuta  (Boulègue 1987)

 

Par ailleurs nous retrouvons pour une énième fois l'histoire de la domination dans les ethnonymes eux-mêmes, puisque Takrour est le nom arabe qui nous a été transmis de la région et du royaume éponyme de Fuuta Tooro, francisé en Toukolor ou Toucouleurs. Mieux encore, le terme "Fuuta" pourrait dériver d'un autre, "Aftout", maure, cette fois, ce qui n'aurait rien d'étonnant vu la présence très ancienne des peuls en territoire mauresque. Comme pour d'autres fondations de royaumes africains, en l'occurrence celui du Fuuta Tooro, par son premier roi connu, Dya-Ogo (Dyaogo, Diaogo, Dia), il faut faire la part entre le merveilleux de la tradition orale et la réalité historique des évènements  : "... Ensuite, il y fut assailli par de nombreuses troupes arabes qui voulaient s'emparer de ce qu'il possédait d'or et d'argent, car il transformait les pierres en or et en argent par des procédés magiques dont il avait acquis le secret hérité de ses ancêtres les pharaons égyptiens..." (Chavane, 1985).  En plus du merveilleux, beaucoup de mythes fondateurs africains se structurent autour de  mouvements de population sur de grands espaces et à des époques lointaines. Les historiens de l'Afrique prennent encore un peu trop pour argent comptant ces grandes et perpétuelles migrations, affirme en substance  la chercheuse Abdourahmane Ba, et cette vision, confortée par le mythe, a permis au discours colonial de faire coïncider mouvements et fluctuations de populations à  leur instabilité, leur inconsistance et leur désordre "que seule la « pax coloniale » saura enrayer"  (Ba, 2017).   

 

Dans tous les cas, il est difficile de dessiner les traits de ce que les premiers littérateurs arabes appellent le Takrour,  avec sa capitale du même nom. La première mention du pays  se trouve dans le  Kitâb al-Buldân  d'Al-Yaqubi, en 872, puis Ibn Hawqal au Xe siècle n'en dit mot, alors qu'il est disert sur le Ghana, et ce n'est qu'au siècle suivant qu'Al-Bakri en fournit un certain nombre d'informations, en particulier géographiques. Pendant longtemps les Takruri ne forment pas une nation, mais sont issus de différentes populations : Sereer (Serer, Sérère) avant tout, les plus influents, présents au moins depuis le Ve siècle,  mais aussi les pêcheurs  Lebu (Lebou) et Subbalbe (cuutaboi), "les gens du filet", puis les Wolof, Soninké, ou encore Peuls et maures Bidân (Ba, 2017) Ce sont les Peuls Fulbe (sing. pullo) qui, ayant constitué un empire au XVIe siècle, se serviront de leur langue, le pulaar (ou fulfulde), comme outil de domination de ces différents peuples pour les unifier en un seul, les Halpulaar (Haalpulaar, Halpularen), réunis dans le peuple fuutaŋke (fuutanke). 

Depuis longtemps les sociétés de Sénégambie, vivant dans les bassins des fleuves Sénégal et Gambie, présentent une stratification sociale fonctionnant jusqu'à ce jour comme un système de castes de métiers, héréditaires, endogames, fondées sur la division du travail et des relations hiérarchisées, entre riimbe (rimbe : individus libres, nobles, de caste supérieure) et neebe (ñeeñbe : roturiers, dépendants, de caste inférieure ) chez les Fulbe,  proro et les namakala  chez les Mandingues  gëer et ñeeño (nyeenyo) chez les Wolof (Barry, 1988),  ces derniers frappés d'impureté originelle, dont les lointains ancêtres sont accusés de nécrophilie (Diop, 1983). On reconnaît-là les deux grandes classes  sociales traditionnelles de la ploutocratie mondiale, du moins dans sa forme générale binaire riche-pauvre/dominé-dominant,  auxquelles s'ajoutent la catégorie des esclaves, qui introduit un autre groupe libres-esclaves,  car  les liens entre les différentes classes s'opèrent par des relations autrement plus complexes. 

 

Les Rimbe, qui occupent des fonctions d'autorité, comprennent différentes castes :

 

—  Les Tooroɓe (sing. Toorodo)   :  Détenant les pouvoirs politiques et religieux, ils auraient été investis après l'islamisation du Takrour, au XIe siècle, devenu Fuuta Tooro, et forment l'aristocratie de la société haalpulaar.  On y trouve des chefs politico-religieux (laambe), exclusivement religieux (seerembe),  une bourgeoisie attachée au négoce ou à la propriété foncière (aldube), et si de simples agriculteurs sans terre font partie de ce groupe, la simple appellation de leur groupe, miiskineebe, (miiskiino demoowo) permet de remarquer leur appartenance aux roturiers neebe, qui ne jouissent d'aucune considération ni de stature sociale. 

—  Les sebbe (sing. ceddo)  :  Ce sont des guerriers professionnels ayant servi différents rois du Fuuta Tooro contre les invasions maures et qui seront affectés à la surveillance des terres.

 —  Les Jaawanbe (sing. jaawando) sont une petite caste de courtisans et de conseillers royaux.

 —  Les Subalbe  (sing. Cuballo) représentent les pêcheurs, disposant parfois de chefferies de villages. C'est une caste singulière dans le fait qu'étant composée de travailleurs manuels, elle devrait, en théorie, faire plutôt partie des ñeeñbe

Les Ñeeñbe, donc,  regroupent l'ensemble des artisans (fecciram golle), mais aussi les métiers de l'art et du spectacle, qu'ils soient par exemple tisserands (maabube),  forgerons et bijoutiers (wayulbe), cordonniers et savetiers (sakkeebe), boisseliers (lawbe) ou  potiers (buurnaabe), ou encore  laudateurs ou griots généalogistes (awlube). 

Les Jyaabe, enfin, sont les descendants d'esclaves (maccube, sing. maccudo), de captifs obtenus de différentes guerres et emmenés  loin de leur société d'origine. Ils ont été  affranchis ou maintenus en dépendance  :

 

"Ils sont généralement considérés comme des êtres inférieurs notamment parce qu’ils ne connaissent plus leur origine sociale. De nos jours, bien que la notion de servitude ait officiellement et légalement disparue de la société haalpulaar, Y. Wane signale que « l’esclave toucouleur a tiré la conséquence de l’évolution sociale, en rompant unilatéralement avec la dépendance, mais la mentalité collective n’a pas variée, quant aux conceptions profondes » (Y. Wane, 1969)"    (Daré, 2005)

 

Comme beaucoup d'instaurations dynastiques, en Afrique ou ailleurs, celle qui succède aux Jaa Ogo, vers 980, commence par la violence, le dernier d'entre eux étant éliminé par Mamudu Sumaare, le fondateur de la dynastie Manna (ou Musa : cf. Ba, 2017).  Ce prince appartiendrait selon Delafosse  (cf. op. cité) à la dynastie soninké des Diakaté (Nyakhate) qui régnait  sur le royaume de Diarra (Dyara, Jaara, Diawara, Jawara, Jawaara), appelé  aussi Kingi (Kingui, Kigi).  C'est un des rois du Manna qui fut un des premiers souverains islamisés, War Jaabi ( 1040), qui comme beaucoup d'habitants du Wagadou, auraient été forcés d'émigrer à cause de la sécheresse. Dans l'histoire du monde, les émigrés ou réfugiés climatiques ont très souvent été acteurs de la domination, soit trop faibles dans les contrées d'accueil et exploités par les populations installées, soit assez puissants pour prendre la place de ces dernières et imposer leur culture ou/et leur langue. Ce n'est d'ailleurs certainement pas un hasard que la tradition orale n'a pas conservé, ni au Fouta, ni ailleurs semble-t-il, le souvenir de ce membre éminent des Jaabe. L'information aura été certainement filtrée par la tradition orale secrète. En effet, il faut savoir que la tradition orale africaine peut emprunter deux canaux principaux. Une partie d'entre elle se diffuse publiquement dans la communauté, mais une autre concerne des informations politiques, idéologiques, religieuses, ésotériques, que l'élite (comme toutes les élites du monde), n'entend pas mettre dans toutes les oreilles :

 

"En ce qui concerne les traditions, on constate que dans de très nombreux groupes il existe des traditions ésotériques secrètes, qui sont le privilège d’un petit groupe, et des traditions exotériques publiques. Ainsi la famille royale de l’Ashanti connaissait un récit secret au sujet de son origine, tandis que le grand publie n’avait accès qu’à la version publique. Au Rwanda les spécialistes biiru seuls connaissaient les rituels de la royauté, et encore, il fallait qu’ils soient ensemble pour en connaitre la totalité, puisque chaque groupe de biiru n’en détenait qu’une partie. Dans presque tous les rituels d’intronisation de rois en Afrique, on trouve des pratiques et des traditions secrètes. Est-ce à dire que la tradition ésotérique soit nécessairement plus exacte que la tradition exotérique? Cela dépend du contexte. Après tout, elles aussi peuvent être déformées pour des raisons impératives, et d’autant plus impératives que le collège qui détient le secret est un groupe clé de la société."    (Vansina, 1980)

 

La tradition islamique, avec Al-Bakri, fait de War Jaabi le premier souverain musulman du Takrour, au XIe siècle, qui plus est d'origine berbère Sanhadja (Zenaga, Zenagh, Aznaga). Nous avons déjà signalé le fait que les commerçants (en particulier ibadites) avaient été les premiers relais important de l'islamisation au Soudan (cf. La traite arabo-musulmane...). Ici, ce sont les commerçants soninké qui auraient bien pu jouer ce rôle, devenant une classe dominante avec le développement du commerce transsaharien, grâce à l'expansion des Almoravides, en particulier, qui a fait du Takrour un des principaux débouchés de ce commerce   (Ba, 2017)               

 

La fin de la dynastie Manna, au XIIIe siècle, est instructive sur la manière dont beaucoup de populations africaines vivaient la royautéA l'instar des Koussas, fomentant l'assassinat du cruel Biramou Tounkaré (cf. Ghâna : Le pays de l'or...), le peuple du Fouta, excédé par le trop-plein d'exactions de son souverain, Manna Maxan, lui avait tendu un piège en l'embarquant sur une pirogue et en l'abandonnant à la dérive, au bout de laquelle il périt noyé. Longtemps, ils avaient vécu dans la misère et l'insécurité, le souverains et ses hommes exerçant toutes sortes d'exactions à l'encontre des habitants et méprisant toutes les coutumes, moissonnant par exemple précocement  le mil pour se servir avant les autres  (Ba, 2017) C'est de ce moment de déliquescence du pouvoir,  selon la tradition orale, dont aurait profité Ndiadiane Ndiaye (Njaajaan Njaay, Njajan Njie) le fondateur du royaume du Jolof (Djolof), pour émanciper de la tutelle takrourite la province du Gammalo (qui fera partie du royaume de Waalo, cf carte). Nous ne nous attarderons pas ici sur la tradition qui voudrait faire de ce prince le fils d'Abou Bakr (appelé aussi Abu Darday), alors qu'il s'agirait d'un homonyme. Cependant, le lien almoravide-wolof semble bien être tissé par les origines de Ndiadiane Ndiaye. En effet, la dynastie almoravide ne s'est pas éteinte avec Abu Bakr.  De Muhammad, son fils, au sixième calife Muhammad Al Bambari Al-Lamtuni, elle s'est perpétué, et le nom de ce dernier, qui régna de  1237 à 1267, "indique sans conteste l'origine négro-africaine" (Ba, 2017) Par ailleurs, l'emblème du Sénégal, le lion, vient de très loin, puisqu'il est déjà associé aux Njaay ("gaïnde njaay"  : "le lion Njaay", en wolof),  et mieux encore, aux Lamtuna (Lamtouna, Lemtuna) de Mauritanie "qui descendent de Jakir-al-Abarr, le lion de Lamtuna"  (Norris, 1972)  

 

L'absorption du Tekrour par le Mali, à la fin du XIIIe siècle (vers 1286), est encore l'occasion de lier histoire officielle et idéologie, puisque la tradition orale du pays conserve le silence sur une période peu glorieuse, contrairement, bien sûr à la tradition du vainqueur. En effet, la tradition  mandingue (manding, manden) ne se prive pas, quant à elle, de rappeler qu'à la mort de Soundiata (Sunjata), le  fondateur de l'Empire du Mali, le Fuuta Tooro entre dans l'orbite de dépendance du Manden Duguba ("Terre des Mandé"), aux côtés  de petits états aujourd'hui situés en Guinée voisine : le  Sankaran (région de Faranah), le Wasulu (Wassoulou), à la frontière avec le Mali, le Futa Jaloo (massif du Fouta Djalon) en plus de la Haute Gambie  (Vidal, 1923) Les sources arabes, par ailleurs, confirment cette dépendance du Tekrour au Mali. 

 

La période historique suivante du Tekrour, qui se poursuit avec la dynastie des Tondjons, sera donc examinée dans le cadre de l'Empire du Mali. 

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                   BIBLIOGRAPHIE 

 

 

 

 

 

    

BA Abdourahmane, 2002,  "Le Takrur des origines à la conquête par le Mali (VIe - XIIIe siècles), Paris, Editions Vernet, texte remanié d'une thèse de IIIe cycle, soutenue en 1984 à l'Université de Jussieu/Paris 7. 

BA Abdourahmane, 2017,  "Chapitre 1. Le Takrur historique et l'héritage du Fuuta Tooro. L'histoire politique ancienne du fleuve Sénégal",  in  "Histoire et politique dans la vallée du fleuve Sénégal : Mauritanie / Hiérarchies, échanges, colonisation et violences politiques, VIIIe-XXIe siècle" , dirigé par Mariella Villasante Cervello, et Raymond Taylor, L’Harmattan, 2017

https://www.academia.edu/43771207/Abdourahmane_BA_Chapitre_1_Le_Takrur_historique_et_lh%C3%A9ritage_du_Fuuta_Tooro

BARRY Boubacar, 1988, "La Sénégambie du XV° au XIX° siècle / Traite négrière, Islam, conquête coloniale", Editions de l'Harmattan, Paris, 1988. 

BOULEGUE Jean, 1987, "Le Grand Jolof (XIIIème-XVIème siècle)", Blois, Editions Façades.

CHAVANE Bruno Antoine, 1985,  "Villages de l'ancien Tekrour. Recherches archéologiques dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal", Editions Karthala et Centre de recherches africaines (CRA), Paris. 

DARÉ William'S, 2005, "Comportements des acteurs dans le jeu et dans la réalité : indépendance ou correspondance ? Analyse sociologique de l’utilisation de jeux de rôles en aide à la concertation", thèse soutenue le 29 avril 2005 à l'Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et Forêts (ENGREF), Paris. 

DIOP Abdoulaye Bara, 1983, "La société wolof. Transitions et changements. Les systèmes d'inégalité et de domination", Paris, Editions Karthala.

NORRIS Harry Thirwall, 1972, "Saharan myth and saga", Oxford, Clarendon Press.

KANE Oumar, 2004, "La première hégémonie peule, Le Fuuta Tooro de Koli Teηella à Almaami Abdul", Collection Hommes et Sociétés, Editions Karthala. 

KYBURZ Olivier, 1997, "La fabrication de la foulanité",  In : Journal des africanistes,, tome 67, fascicule 2. pp. 101-126.

https://www.persee.fr/doc/jafr_0399-0346_1997_num_67_2_1141

SOH Siré-Abbàs, 1913,  "Chroniques du Fouta sénégalais", traduites de deux manuscrits arabes inédits, accompagnés de documents annexes et commentaires, d’un glossaire et de cartes.  Publié par Maurice Delafosse (1870-1926), avec la collaboration de Henri Gaden, Paris, Ernest Leroux Editeur

VANSINA Jan, 1980 "Chapitre 7, La tradition orale et sa méthodologie", in Histoire Générale de l'Afrique, vol. I Méthodologie et Préhistoire africaine, dir. Joseph Ki Zerbo, Editions Unesco, 1980,  pp. 167-190,  8 volumes de 1980 à 1999.

 

VIDAL Jules, 1923,  Textes mandingues recueillis par cet administrateur colonial à Kangaba, près de Bamako, auprès des griots et des descendants des souverains du Mali, les Mansaré Keita. 

WANE Yaya, 1969, "Les Toucouleurs du Fouta-Toro : Stratification sociale et structure familiale", coll. Initiations et études africaines, vol. XXV, Université de Dakar. Institut Fondamental d'Afrique Noire (NEA-IFAN), Dakar,

https://www.webpulaaku.site/defte/yWane/ch01.html

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